Acceptabilité des mesures de réduction de la place de la voiture - Ademe 2024
L'Ademe a publié un rapport dont les conclusions vont à rebours des idées reçues sur l'acceptabilité des mesures de réduction de la place de la voiture en ville.
L'Ademe a publié en début de semaine un rapport dont les conclusions vont à rebours des idées reçues sur l'acceptabilité des mesures de réduction de la place de la voiture en ville. Grâce à une analyse du contenu des programmes des candidats aux dernières municipales dans les grandes villes et sur la chronologie des oppositions locales, l'Agence de la Transition Écologique constate qu'un certain nombre de mesures de réduction de l’usage de la voiture (piétonnisation, développement des pistes cyclables, généralisation du 30km/h, etc.) sont avantageuses sur le plan électoral. Ainsi, les candidats élus, tous partis confondus, ont proposé en moyenne 3 à 4 mesures de réduction de la place de la voiture dans leur programme.
L'étude revient également sur les facteurs déterminant l’acceptabilité (le contexte socio-économique et territorial, la possession d’un véhicule motorisé, la dépendance automobile dans les zones périphériques…) et le processus d'acceptabilité de ces mesures. Si celles-ci peuvent être impopulaires dans un premier temps, les phases de concertation-co-construction et les effets positifs que les mesures engendrent provoquent à terme un revirement et génèrent un consensus enthousiasmant.
La publication met en avant des exemples concrets de collectivités ayant réduit significativement la place de la voiture dans certains espaces et les retours positifs en termes d’appropriation de l’espace public par les autres modes (marche, vélo, transports en commun).
L’étude repose aussi sur une revue de littérature scientifique internationale et sur l’analyse des discours médiatiques.
Retrouver la publication sur le site de l’Ademe