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La santé mentale et les mobilités actives

jeudi 2 février 2023
Actu

Repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale, publiée par le réseau français Villes-Santé, et corédigée avec les villes de Poitiers et de Lille met en exergue un sujet encore discret dans les plans vélos et autres actions en faveur des mobilités actives.

L’objectif de Repenser les actions de la ville au prisme de la santé mentale a mobilisé 39 villes ? Mettre à disposition « un outil de plaidoyer vers une approche de santé mentale dans toutes les politiques pour améliorer la prise de conscience et la reconnaissance du rôle de l’ensemble des élus et services de la ville en faveur de la santé mentale ».
La marche et le vélo ont voix au chapitre, rapporte cette publication détaillant notamment les leviers à disposition des villes et des intercommunalités.

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La prescription du vélo et de la marche
Le développement du vélo constitue un de ces leviers, par « l’incitation à la pratique, l’accessibilité financière, la facilité de réparation et de stationnement, la sécurité des voies cyclables… » souligne la publication.
La marche également : « le soutien à la « marchabilité » de la ville et en particulier la question de la sécurité est un levier important pour la santé mentale : espaces piétons sécurisés, articulation avec les modes de transport de la ville, mise à disposition de bancs, réduction de la vitesse de circulation automobile, mise à disposition d’une signalétique encourageant la marche, affichage de cartes et d’itinéraires adaptés, etc »

L’activité physique par les mobilités actives
L’édition n’omet pas le rôle positif de l’activité physique sur la santé mentale, notamment en agissant contre le stress, l’anxiété et la dépression, mais également pour améliorer la concentration ou l’estime de soi. La publication souligne le pouvoir des villes « pour renforcer les modes de vie actifs des habitants » en agissant sur « des environnements favorables à la pratique d’activité physique (…) pistes cyclables sécurisées et équipements sportifs, amélioration de la « marchabilité » dans la ville…»
Les choix d’urbanisme influent sur les comportements « en incitant les habitants à pratiquer une activité physique, en sensibilisant et en accompagnant les habitants à la pratique du vélo et de la marche », souligne ce plaidoyer.