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Mai à vélo voit la vie en rose

jeudi 16 février 2023
Visuel Mai à vélo

Le lancement de la troisième édition de Mai à vélo le 14 février, jour de la Saint-Valentin, n’a rien d’anodin. Ritualisé pour célébrer l'enthousiasme constaté pour le vélo suite au premier confinement (17 mars-10 mai 2020), le mois du vélo voit la vie en rose et souhaite mobiliser bien au-delà du cercle des convaincus.  
« C’est une belle initiative d’avoir initié ce mouvement donnant une image du vélo différente, qui ne se nourrit pas des conflits d’usage. Cette belle histoire véhicule des valeurs positives. Plus Mai à vélo rayonnera en portant toutes les initiatives, plus le vélo en bénéficiera », s’enthousiasme Maria Jebli-Chedeville, présidente de la manifestation nationale et vice-présidente du Club des villes et territoires cyclables et marchables. L’objectif quantitatif de 4000 événements (pour 2944 en 2022) vise à installer encore davantage le vélo dans le quotidien : « Faisons le parallèle avec la Fête de la musique dont tous les petits événements dans les rues en ont fait la réussite. Mai à vélo doit s’en inspirer ! Nous ne voulons surtout pas établir de classements d’événements par nombre de participants. Certaines initiatives de petites tailles rayonnent énormément localement ».  
 

1 Maria Mai à vélo web
La présidente de Mai à vélo, Maria Jebli-Chedeville, veut s'inspirer de la popularité de la Fête de la musique pour installer le mois du vélo.
Les collectivités territoriales s’impliquent 
La principale nouveauté de l’année tient à la collaboration avec un vélo-reporter. « Jérôme Zindy va parcourir la France à vélo pour réaliser des reportages sur des événements reprenant des témoignages d’usagers ou d’organisateurs. Il mettra parfois son vélo dans le le train afin de se déplacer sur tout le territoire, ce qui mettra aussi en relief les possibilités de l’intermodalité  », souligne Maria Jebli-Chedeville qui insiste sur l’importance des collectivités territoriales pour la réussite de ce mois du vélo. Adjointe au maire à Chartres (28), l’édile participe à l’événement de sa ville aux côtés de l’association locale : « La collectivité s’implique en délivrant un droit d’occupation de l’espace public, on a prêté du matériel pour 12 000 euros l’an dernier, donné une subvention mais aussi du temps-homme le jour de l’événement (…). Mai à vélo est aussi un vrai levier pour les collectivités pouvant leur permettre de montrer l’utilité de leur investissement en faveur du vélo ». 
 
Une fête du vélo pérennisée 
Cette fête du (au ?) vélo semble bien partie pour durer : « Bien entendu nous voulons pérenniser l’événement et cette inscription dans la durée tient à la mobilisation citoyenne. La France met en valeur le bénévolat, très fort en France (ndlr, un Français sur cinq est bénévole dans une association, soit 11 millions de personnes). Il faut que cela perdure. Mai à vélo n’est pas du militantisme mais une fête ». 
Les chalenges d’activités sont reconduits pour cette édition proposant d’effectuer le maximum de kilomètres à vélo afin de faire gagner une communauté, qu’elle soit collectivité, entreprise, association, club, école, groupe d’amis, etc. Pas moins de 12 millions de kilomètres ont été parcourus l’an dernier grâce à 51 500 participants.  

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