Tous les résultats du baromètre de la marche 2023

jeudi 14 septembre 2023

La deuxième édition du Baromètre des villes & villages marchables dévoilée mardi 12 septembre révèle « une très légère amélioration générale du ressenti des piétons en milieu urbain par rapport au premier baromètre en 2021 ». Cet instantané de la perception de la marche apporte de nouvelles pierres à l’édifice des mobilités actives.

Visuel FFRANDO 2023 COUV PPT BAROMETRE VILLES VILLAG MARCH 1080x1080 — Des résultats 2023 dans la continuité du premier baromètre de 2021

« Deux années entre les deux baromètres cela reste court pour relever des avancées significatives sachant que plus moitié des plans piétons ont été adoptés depuis 2019 (ndlr, 44% des documents de la stratégie marche ont été réalisés après 2019 - Enquête nationale sur les politiques modes actifs). Les points noirs repérés dans les collectivités constituent une base de dialogue (…). Pour 27% des répondants, soit près d’un tiers, la situation s’est améliorée », soutient Catherine Pilon, secrétaire générale du Club des villes et territoires cyclables et marchables, membre du collectif Place aux piétons porteur de cette deuxième édition du Baromètre des villes & villages marchables.
Le questionnaire en ligne a recueilli plus de 70 000 participations pour 42 400 questionnaires exploitables concernant plus de 4 600 communes avec une participation croissante d’habitants de villes de petites et moyennes tailles.

Une expertise d’usage riche d’enseignements
Le manque de confort des déplacements à pied tout comme le classement de 236 collectivités ont largement été médiatisés. Pour les collectivités territoriales, les principaux enseignements de cette expertise d’usage se trouvent dans les points noirs identifiés mais aussi dans les quinze principales attentes des répondants dont 56% utilisent la marche quotidiennement pour leurs déplacements :

1/Des cheminements piétons (trottoirs) plus larges, bien entretenus, sécurisés.
2/ Réserver l’usage des trottoirs aux déplacements à pied.
3/ Verbaliser davantage le stationnement sur les passages piétons et les trottoirs.
4/ Modérer la vitesse des véhicules motorisés dans les lieux fréquentés par les piétons.
5/ Traiter les points noirs et les coupures urbaines : carrefours, traversées de voies qui obligent à de larges détours.
6/ Rendre la marche plus agréable pour les piétons : bancs de repos, toilettes, eau…
7/ Un environnement et des cheminements piétons plus agréables : végétation, paysage...
8/ Constituer un réseau complet de cheminements piétons dans la ville.
9/ Davantage de lieux où les piétons sont prioritaires.
10/ Des actions de communication pour développer le goût et le plaisir de la marche.
11/ Des circulations piétonnes éloignées ou protégées des zones bruyantes.
12/ Une signalétique adaptée aux piétons.
13/ Faciliter l’accès à pied des transports publics et lieux accueillants du public.
14/ Une meilleure qualité de l’air.
15/ Un meilleur accès aux transports en commun pour faciliter leur usage.

Une dynamique nationale pour faciliter le mode de déplacement marche
« La dynamique lancée par la première édition du baromètre nous a servi à monter en compétence sur le sujet avec les territoires et nous a aidé à lancer l’appel à projets marche du quotidien (ndlr, appel à projets lancé le 9 mai dernier dont les lauréats devraient être prochainement dévoilés) », assure Élodie Trauchessec coordonnatrice mobilités actives et partagées au service transport et mobilité de l’Ademe.
Cette nouvelle édition confirme l’importance de la redistribution de l’espace public engagées par les territoires au profit des piétons et des plus vulnérables : plus de 9000 kilomètres de zone 30 et 1297 zones de rencontre sont prévues sur le mandat (Enquête nationale sur les politiques modes actifs).

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