- Les Talents du vélo
- Les Talents de la marche
- Les congrès, salons et Rencontres, des rendez-vous réguliers des acteurs territoriaux
- L'Eumo Expo 2024 à Strasbourg
- 24° congrès du Club : pour les mobilités actives, transformons l'essai
- L'espace mobilités actives de l'European Mobility expo
- Retours sur le 23ème congrès du Club, à Toulouse
- Les congrès du Club depuis 2001
- Les Rencontres, des conférences thématiques réunissant décideurs territoriaux et experts
- Mai à vélo, célèbre le vélo sous toutes ses formes pendant un mois
Les 5 lauréats des Talents de la marche 2024
Qui sont les Talents de la marche 2024 ?
Le Club des villes et territoires cyclables et marchables a récompensé, ce 19 novembre, 9 lauréats au concours des Talents du vélo et 5 lauréats au concours des Talents de la marche.
Ces deux concours sont l’occasion de récompenser et contribuer à faire connaître des initiatives, des expériences, des innovations, des politiques portées par des hommes et des femmes sur tous les territoires en faveur des mobilités actives.
Retrouvez l’ensemble des candidats aux Talents du vélo et de la marche 2024 sur cette carte interactive et les lauréats sur cette carte.
Les trophées ont été remis au Salon des maires et des collectivités locales 2024, à Paris en présence des partenaires soutenant les concours et les membres des jurys composés de représentants des pouvoirs publics, de partenaires et de personnalités expertes.
Les membres du Jury des Talents de la marche :
Matthieu Bloch (Forum Vies Mobiles) - Cédric Boussuge (Cerema) - Mathieu Chassignet (ADEME) - Maël Dec (ONAPS) - Anne Faure (Rue de l'Avenir) - Iris Héran-Gobert (Fédération Française de la Randonnée Pédestre) - Suzanne Lecroart (Mission Marche et Vélo) - Elin Lundmark (Académie des Mobilités Actives) - Christian Machu (60 Millions de Piétons) - Emmanuelle Petit (École d'Urbanisme de Paris) - Robin Roche (Ministère de la Santé)
Les Talents de la marche 2024
Plan piéton - Bourget-du-lac (73)
Grand Prix
Pour réussir son Plan piéton, la ville du Bourget du lac s’est lancée dès le début du mandat municipal en 2020 et aura investi 1 million d’euros d’ici 2026.
Les objectifs de ce Plan sont clairs : apaiser les déplacements, favoriser la rencontre, améliorer la santé des 5400 habitants de la ville, recréer du lien entre les différents espaces de la commune, limiter l’encombrement des voies d’accès et réduire l’espace dédié au stationnement automobile.
Pour mener à bien son projet et créer l’adhésion de la population, la ville a travaillé sur 4 temps forts de concertation. L’information des riverains dans un premier temps, puis la consultation sur le projet pour recueillir les amendements, suivi d’une phase de co-construction qui a permis de définir les besoins et de rédiger le cahier des charges, et enfin la phase de co-décision sur le scénario final qui est prise avec les habitants.
Avec son plan marche le Bourget-du-lac améliore les continuités, fait revivre les venelles des hameaux et rassemble ses habitants autour d’un projet commun.
nmercat@lebourgetdulac.fr
Élaboration du Plan marche - Dunkerque (59)
« Rendre à nouveau la ville marchable pour tous », tel est l’objectif de la ville de Dunkerque pour son plan marche.
À travers 4 enjeux principaux (économique et social ; Qualité de vie et attractivité ; Environnement ; Santé publique) et un programme d’actions variées, la communauté urbaine de Dunkerque propose une méthode globale pour encourager les déplacements à pied et apaiser l’espace public.
Parmi les actions proposées, la ville de Dunkerque met en place des espaces piétons plus confortables et plus qualitatifs, plus nombreux et plus accessibles, valorise des itinéraires de balade, s’engage à un meilleur respect des espaces piétons et au suivi de la construction collective du projet.
Pour élaborer son Plan marche, la ville de Dunkerque a proposé une consultation citoyenne. Celle-ci a recueilli les réponses de 1400 citoyens. Ces réponses ont permis d’obtenir des informations précieuses, notamment sur les habitudes de déplacement des habitants, et ont guidé la définition du projet.
rebecca.guignard@cud.fr
Expérimentation d’une zone de rencontre dans le centre-ville d’Amplepuis (69)
La commune d’Amplepuis (4900 habitants) a souhaité apaiser son centre-ville en partageant mieux l’espace entre les automobilistes, les cyclistes et les piétons. La méthode proposée consiste à expérimenter une « zone de rencontre » et de vérifier l’adhésion de la population avant de pérenniser les aménagements.
Présentée comme un réel compromis dans un contexte de forte utilisation de la voiture dans les déplacements du quotidien, l’approche de la commune d’Amplepuis est intéressante en raison de la méthode employée. La concertation et la pédagogie menées par la collectivité, couplées à des aménagements temporaires à tester par la population, permettent ainsi une meilleure appropriation par les usagers.
Les dépenses d’installation des aménagements éphémères (peintures au sol, mobilier urbain, arceaux vélos, etc.) sont estimées à 15 000€ TTC.
tom.gouttard@c-or.fr
Marches découvertes santé - Saint-Quentin en Yvelines (78)
La communauté de Saint-Quentin-en-Yvelines est composée de 12 communes. En s’appuyant sur son service santé et sur l’Institut de Promotion de la Santé (IPS) elle met en place des Marches découverte santé
pour découvrir son territoire. Ces marches sont animées par une chargée de prévention et d’éducation à la santé de l’IPS et un partenaire. Dessinées pour tous les publics, en privilégiant les personnes isolées et éloignées de la pratique d’une activité physique, les marches durent environ 1h30.
Ainsi, en un an, ce sont 9 marches qui ont été organisées pour un total de 120 participants avec de nombreuses thématiques proposées et de bons retours des usagers. Chaque marche coûte en moyenne 166 euros à organiser.
sophie.ella-meye@sqy.fr
Dessiner les marchabilités
Ce mémoire de recherche d’un étudiant de l’Université Panthéon Sorbonne propose une méthode d’analyse sensible des pratiques de marche à pied des habitants de Limoges et de ses périphéries.
Avant tout, ce projet se distingue par la grande qualité de la méthode proposée et testée. L’enquête avait en effet pour objectif d’explorer la part subjective de la marchabilité, en ne la considérant non pas seulement comme la capacité d’un espace à accueillir la marche à pied, mais comme la capacité des individus à se déplacer à pied dans les espaces de leur quotidien. Les observations et résultats permettent d’imaginer une transposition de cette méthode à d’autres territoires et dans d’autres contextes.