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Les coûts

Le carrefour

Carrefour à feux îlots-amandes ou « carrefour à la hollandaise », préconisé par le Cerema © Paris en Selle

Les évolutions réglementaires adoptées en 2015 du plan d’action pour les mobilités actives (PAMA) ont introduit dans le code de la route plusieurs éléments permettant d’améliorer les conditions de traversées d’un carrefour par les cyclistes, dont :

  • La trajectoire matérialisée des cyclistes (double chevron, figurine, flèche) ;
  • Le déploiement des sas-vélos en amont de la ligne de feu ;
  • Le cédez-le-passage cycliste.

Ces éléments permettent un confort minimal des cyclistes dans les carrefours.

Les intersections conséquentes et/ou problématiques nécessitent le plus souvent un aménagement plus important de la voirie. Le carrefour à feux îlots-amandes ou « carrefour à la hollandaise », préconisé par le Cerema, est un aménagement qui permet de sécuriser et rendre confortable le déplacement des cyclistes. La mise en place d’îlots-amandes permet de séparer le trafic des automobilistes et des cyclistes en intersection et améliore la visibilité de tous. Il tend à se développer partout en France.

Exemples :

Le carrefour rabelais, Bourges Plus (18)

Coût de l’opération :127 163€(2023)

A l’ouest du centre-ville de la ville de Bourges, l’intercommunalité et la ville ont requalifié le carrefour Rabelais afin d’améliorer le fonctionnement du carrefour, notamment pour les cyclistes et les piétons. Cette reprise de l’intersection a permis de modifier la géométrie des voies (élargissement des trottoirs, déplacement des îlots piétons) de contraindre la giration des véhicules dans une logique de réduction des vitesses pratiquées. Cette modification s’est accompagnée de la mise en place de bandes cyclables sur les branches principales du carrefour, ainsi que de la création de sas vélo.

Département de la Seine-Saint-Denis (93)

Coût de l’opération :30 000€(2023)

Depuis mars 2021, un carrefour hollandais a été réalisé à Pantin par le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis en réponse à l’augmentation du nombre de cyclistes empruntant cet axe, l’ancienne RN-3, transformée en route départementale.

Cet aménagement vient matérialiser la continuité de la piste cyclable à l’intérieur du giratoire où se manifestent souvent des discontinuités cyclables. Le nombre de cyclistes quotidien étant passé d’environ 400 avant la crise sanitaire à près 2 000, l’objectif est d’améliorer la sécurité des cyclistes traversant ce carrefour.

La modification du carrefour s’est faite à partir de mobilier « tactique ». Les ilots sont matérialisés par des balises de jalonnement flexible. La signalisation et le marquage ont été repris (ligne de cédez-le-passage pour les véhicules motorisés). L’anneau cycliste unidirectionnel est rendu plus visible par un revêtement coloré.

La plateforme des coûts des politiques des mobilités actives fait l’objet d‘un soutien de l’Agence de la transition écologique (ADEME).
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