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Les coûts

Revêtements

Certes, l’usage du vélo, quand il remplace l’automobile, participe à améliorer le bilan carbone des déplacements. Néanmoins, l’aménagement des pistes cyclables peut impacter l’environnement selon les matériaux et les procédés mis en œuvre. Ce chapitre présente des coûts de référence de matériaux qui tendent à limiter l’impact sur l’environnement. Certains cyclistes boudent ces revêtements, leur préférant les enrobés, plus roulants ou plus confortables. Toutefois, ces jeunes matériaux plus vertueux gagnent en cyclabilité au fil des recherches et développements.

Ces matériaux peuvent être économes en ressources (matériaux issus du recyclage, matières végétales, et/ou facilement recyclables) ou présenter un impact plus faible sur la biodiversité que les matériaux traditionnels. D’autres peuvent disposer d’un bilan carbone faible (production, transport, usage, recyclage) ; ils peuvent également permettre une bonne gestion des eaux pluviales (matériaux perméables).

La question de l’écoulement de l’eau se pose surtout en milieu urbain et périurbain. Dans les espaces ruraux, l’eau ruisselle facilement sur les bas-côtés.

Pour développer l’usage de ces matériaux, souvent encore au stade de l’expérimentation, il est conseillé, lors des appels d’offres, d’ouvrir les marchés aux variantes pour donner la possibilité aux entreprises de les proposer.[1],[2]

[1] Ville et Vélo N° 32, mars 2008.
[2] Revêtements des aménagements cyclables, Fiche action n°9, Vélos & territoires

 

La plateforme des coûts des politiques des mobilités actives fait l’objet d‘un soutien de l’Agence de la transition écologique (ADEME).
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